«Ce que je n'ai pas dessiné, je ne l'ai pas vu» (Goethe)
J'emmène souvent un carnet au musée, dans une exposition. Le dessin devant une œuvre est un plaisir, un combat aussi pour essayer de saisir ce que je vois. Cette confrontation permet «d'entrer»dans l'image, de mieux en voir la construction, les rapports. Copier une œuvre c'est aussi refaire plus ou moins les mêmes gestes que l'artiste qui a créé l'original, avoir l'illusion de revivre la création de cette œuvre, d'être cet artiste le temps du dessin. C'est aussi l'espoir que cet effort d'attention fera que ma mémoire sera définitivement marquée. Mes carnets forme un musée plus ou moins approximatif (il reste parfois peu de l'original) où j'aime me replonger.
Tous les dessins ci-dessous sont issus de carnets et sont de petits formats ( A3 ou A4), au crayon sauf autre mention.